Le dP ONE HEALTH OI met essentiellement en œuvre des activités d’ordre régional qui intéressent tous les pays de la zone sud-ouest de l'océan Indien. Certaines activités peuvent être aussi d’ordre exclusivement national en raison d’un contexte épidémiologique particulier ou lorsqu'elles concernent plus spécifiquement un pays déterminé.

Plusieurs projets permettent aux membres du dP ONE HEALTH OI de travailler sur les différents terrains, comme le programme TROI qui permet d'intervenir à Madagascar, Maurice, aux Seychelles, à La Réunion et dans l'Union des Comores. À celui-ci s'ajoutent le projet Défi Animal à Mayotte et le FEADER Zoonoses et pathogènes en évolution à La Réunion.

Un financement du fond de coopération régionale permet également de mener quelques activités de recherche avec l'Afrique de l’Est et Australe (Tanzanie, Mozambique et Afrique du Sud), en lien avec le dP RP-PCP. Enfin, des liens étroits sont entretenus avec le projet veille sanitaire (réseau SEGA One Health, financé par l’AFD et soutenu par la Commission de l’Océan Indien) sur les aspects surveillance épidémiologique des maladies infectieuses humaines et animales, renforcement des compétences et appui aux structures institutionnelles œuvrant pour la gestion des maladies.

En terme d’actions régionales, dont le terrain est constitué par l'ensemble des îles de la zone sud-ouest de l'océan Indien, il y a d'abord la surveillance épidémiologique des maladies infectieuses animales mise en place dans tous les pays membres du dP (en lien avec le réseau SEGA One Health). À celle-ci se greffe le développement de surveillances alternatives et complémentaires comme la surveillance basée sur le risque, l’épidémiologie participative et la surveillance syndromique. Une autre action d'importance menée sur l'ensemble de la région concerne la surveillance de la résistance aux antibiotiques chez l'être humain et l’animal.

Des activités de formation, de renforcement des compétences et de consolidation des capacités analytiques sont aussi développées dans tous les pays de la zone. Tous ces programmes sont le fruit d’une véritable collaboration entre tous les partenaires des différents pays du collectif et ne peuvent s’envisager que par une détermination inflexible de chacun d’entre-eux à travailler ensemble.